lundi 12 novembre 2007

Jour du Souvenir

Depuis le début du mois, Thomas et moi nous interrogeons sur toutes ces personnes qui portent des coquelicots rouges accrochés à leurs manteaux, leurs pulls ou leurs sacs.














En faisant quelques recherches sur Internet, nous avons trouvé réponse à cette énigme.

Hier, 11 novembre, était le Jour du Souvenir (Remembrance Day) aussi connu comme Jour de l'Armistice.

Ce jour est une journée de commémoration dans les pays d'Europe ainsi que pour les pays du Commonwealth (le Canada fut le premier état à y entrer). Et dans les pays du Commonwealth, le coquelicot rouge est un symbole associé à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre.

Le Jour du Souvenir y est l'occasion de ventes de coquelicots en papier au bénéfice des anciens combattants.

Le coquelicot symbolise leur volonté de ne pas oublier les soldats canadiens morts durant la première guerre mondiale.

Pourquoi le coquelicot, me direz-vous ?

Avant la Première Guerre mondiale, peu de coquelicots poussaient en Flandre. Durant les terribles bombardements de cette guerre, les terrains crayeux devinrent riches en poussières de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots. La guerre finie, la chaux fut rapidement absorbée et les coquelicots disparurent de nouveau.

Le lieutenant-colonel John McCrae, un médecin militaire canadien, établit le rapprochement suivant : les coquelicots fleurissaient dans les pires champs de bataille de la Somme et des Flandres et leur couleur rouge est un symbole approprié pour le bain de sang de la guerre de tranchées. Il écrivit son célèbre poème In Flanders Fields (Au champ d'honneur). Le coquelicot devint rapidement le symbole des soldats morts au combat.

En tout cas, énormément de coquelicots fleurissent sur les Montréalais, signe qu'ils n'oublient pas...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est beau ! Et c'est bien !!
Joli article ;)

BisoOous

Anonyme a dit…

ZZZZZZZZZzzzzzzzzzzz

Anonyme a dit…

Souvenirs, souvenirs
Merci pour la leçon d'histoire, c'est bien.... Beau symbole, belle histoire.